SNUDI.FO

 

Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs et professeurs des écoles de l’enseignement public Force Ouvrière

6, rue Gaston Lauriau – 96513 Montreuil cédex – Tel : 01 56 93 22 66 – Fax : 01 56 93 22 67

 

 

 

CNE, CPE, emploi précaire, casse de l’école,

fermetures de classes, congés non remplacés,

classes surchargées,

remise en cause du statut de fonctionnaire d’Etat,

blocage des salaires…

 

C’EN EST ASSEZ !

Le 7 mars 2006 avec FORCE OUVRIERE,

grève interprofessionnelle !

 

De jour en jour la situation des jeunes et des salariés, des enseignants et de leurs élèves ne cesse de se dégrader.

Le gouvernement et le MEDEF s’attaquent à l’ensemble des droits des salariés comme l’exige chaque jour la Commission Européenne, Mme Parisot, Présidente du MEDEF n’a-t-elle pas déclaré « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? »…

Après les retraites et la Sécu, c’est maintenant le code du Travail qui devrait être démantelé !

 

Quel jeune, quel parent, quel salarié, quel enseignant peut accepter cela ?

 

Peut-on accepter la destruction du Code du Travail ?

Peut-on accepter le Contrat Première Embauche et la multiplication des emplois précaires dans le privé comme dans la fonction publique (PACTE junior équivalent au CPE dans la fonction publique, 45 000 emplois vie scolaire dans les écoles en lieu et place de postes statutaires) ?

Peut-on accepter le plan « apprenti junior » ? Avec ce dispositif, les élèves rencontrant des difficultés scolaires seraient privés de la moitié des heures de cours auxquelles ils ont droit. Ni réellement scolarisés, ni réellement apprentis protégés par le code du travail, ils seraient livrés dès l’âge de 14 ans à la précarité !

 

Peut-on accepter que d’un côté le gouvernement multiplie les emplois précaires et décide de ne remplacer qu’un départ sur deux à la retraite et de l’autre supprime 1 575 postes au concours 2006 de recrutement des professeurs des écoles ? C’est un véritable plan de suppression d’emplois qui menace plusieurs milliers de jeunes diplômés qui se destinent à l’enseignement !

 

Peut-on accepter la dégradation de l’école publique, les fermetures de classes, le refus de scolariser de jeunes enfants en  maternelle par manque de place (en 10 ans, 1 123 écoles maternelles publiques ont disparu), le non remplacement des enseignants absents, etc. ?

 

Peut-on accepter avec l’application de la loi Montchamp l’intégration d’office des enfants handicapés et/ou en grande difficulté dans les classes ordinaires, ce qui remet en cause non seulement le droit à un enseignement adapté, les structures et postes spécialisés (de 2001 à 2004, 2 984 postes spécialisés ont été supprimés) mais aussi les fonctions statutaires des personnels, à commencer par les secrétaires de CDES et de CCPE désormais placés sous la tutelle des Conseils généraux ?

 

Pour Force Ouvrière, ne pas tergiverser et agir

c’est faire grève et manifester le 7 mars 2006 !

 

C’est tous ensemble, salariés du public et du privé, que l’on peut mettre un coup d’arrêt à la politique du gouvernement !

 

            Retrait du CPE et du CNE et maintien intégral du Code du Travail

            Rétablissement des 1 575 postes supprimés aux concours de PE

            Aucune fermeture de classes, ouverture des classes et des postes nécessaires

            Défense de l’enseignement spécialisé, abrogation de la loi Montchamp

            Rétablissement des CCPE et des CDES

            Transformation des contrats EVS en emplois statutaires

            Augmentation générale des salaires par l’augmentation du point d’indice, augmentation des pensions