Non à la mise en réseaux des écoles
La poursuite de l’activité syndicale

Janvier 2004 :

les dernières infos du syndicat national

Signez la pétition !

Le ministère entend publier  d'ici quelques semaines les décrets relatifs à la mise en réseau des écoles et à l'instauration des coordonnateurs de réseau.

Si ces projets voyaient le jour, ce serait :

Plus de 15 000 écoles de moins de trois classes menacées de disparition.

Dans l'un des projets ministériels, au chapitre intitulé “Créer des réseaux d'écoles dans le cadre d'un EPCI" il est écrit :

"(…) il serait souhaitable d'éviter les écoles à moins de trois classes afin de faciliter le fonctionnement des cycles".

Nous avons donc toutes les raisons d'être inquiets sur le sort des 15 000 écoles de moins de trois classes d'autant qu'un rapport de l'IGEN et de l'IGAENR précise que :

"faute de l'effectif suffisant pour justifier trois classes, il n'y aurait pas d'école proprement dite mais un site de scolarisation".

Des milliers de postes économisés.

Au moment où le ministre du budget prépare déjà la rigueur budgétaire pour 2005, à qui va-t-on faire croire que la mise en réseaux des écoles n'a pas pour objectif de récupérer des postes ?

Ainsi, la Poste prévoit, dans les années qui viennent, de supprimer 6 000 bureaux de postes sur 12 500.

Le rapport des Inspecteurs généraux  précisent qu'il faut "attribuer les moyens de l'Education nationale globalement à l'ensemble du réseau d'écoles, que ces moyens soient des moyens en personnel ou des moyens matériels ou financiers".

La porte ouverte à l'arbitraire dans les nominations.

Le rapport des Inspecteurs généraux propose de "prévoir un article pour officialiser les réseaux d'écoles comme base possible d'une organisation commune aux écoles et comme niveau de gestion des personnels et des moyens (…)".

Ils ajoutent : "La gestion administrative des enseignants se fera sur une base d'affectation plus large, facilitant la répartition des services dans les classes et le travail en équipe pédagogique".

C'est ce que les partisans de la réforme de l'Etat appellent faire tomber une rigidité administrative.

En d'autres termes, "l'école doit être son propre recours" pour reprendre la formule de Claude Allègre.

Renforcer la main mise des groupes de pression

par le biais du conseil de réseau.

Le conseil de réseau, prévu dans les projets de décrets, serait composé de plusieurs dizaines de personnes ayant voix délibérative, en particulier pour adopter le projet du réseau qui définit les objectifs pédagogiques et éducatifs des écoles du réseau.

Ainsi, comme le note le rapport de l'inspection générale "Le fonctionnement institutionnel sera simplifié et l'expression des partenaires de l'école sera renforcée par le regroupement des conseils en une instance unique".

La fin des actuels directeurs d'école

et l'émergence d'un nouveau "maître directeur".

Le projet ministériel préconise la création de "coordonnateur de réseau" désigné par l'IA pouvant se substituer aux directeurs actuels pour l'accomplissement de leurs fonctions.

Le but recherché, selon les inspecteurs généraux :

"(…) Enfin la direction d'école se situant à un niveau d'action plus ample, aura plus d'envergure et d'efficacité".

"(le directeur d'école) peut être chargé de plusieurs écoles et d'une ou plusieurs écoles et d'un groupement d'écoles fonctionnant en réseau".

La remise en cause de nos obligations de service

Les projets de décrets instituent de nouvelles instances de "concertation" : conseil des maîtres de réseau, conseil des maîtres de cycle de réseau, conseil de réseau qui toutes s'ajoutent aux structures existantes.

Les 24 heures annualisées prévues dans nos obligations de service (36 heures auxquelles il faut retirer 12 heures de conférences pédagogiques) seraient insuffisantes pour participer à toutes ces réunions, ce qui signifie qu'un jour ou l'autre on les augmentera.

Pour toutes ces raisons, le SNUDI FO vous invite à signer la pétition suivante :

PETITION

Les soussignés  demandent le retrait des projets de décrets  relatifs aux réseaux d'écoles et aux coordonnateurs de réseau et l’ouverture de négociations sur les revendications des personnels, en particulier les directeurs d’école.

Nom et prénom

Etablissement et ville

Signature