Retenues pour fait de grève : constat de désaccord

 

 

COMMUNIQUE

 

Le ministère de l’Education nationale avait convoqué les organisations syndicales représentatives pour une “concertation sur les modalités de retenue sur salaires pour faits de grève” lundi 24 novembre 2003.

 

Partant du principe qu’il n’était pas question de discuter sur une quelconque remise en cause du droit de grève, Force Ouvrière est intervenue par une déclaration préalable, demandant:

- que cessent immédiatement tous les prélèvements,

- que toutes les erreurs, injustices et autres irrégularités soient immédiatement rectifiées.

 

Le MEN a tenté d’imposer le cadre de sa réunion et d’associer les organisations syndicales à une “discussion technique” sur les modalités à appliquer dans le futur pour une “bonne gestion des retenues pour faits de grève”, incluant en particulier la mise en œuvre de l’arrêt Omont.

 

Après une suspension de séance, toutes les organisations présentes ont fait une déclaration commune demandant :

- le règlement du contentieux en cours dans l’intérêt des personnels, en préalable à toute autre discussion

- la non application de l’arrêt Omont, y compris pour les grèves de l’année scolaire 2002/2003.

 

Face aux refus du ministère, les organisations ont toutes quitté la séance.

 

Montreuil le 24 novembre 2003